Pour cette année, j’appelle à travailler sur des projets à impact, qui ont vraiment le potentiel d’induire des changements marquants sur notre société humaine.
et pour se faire, accompagner les dirigeants et leader, comme leur bras droit.
Pour être bras droit, le plus important c’est la confiance, aveugle, que le dirigeant doit avoir envers moi, pour qu’on puisse avancer réellement ensemble. Et je dois honorer largement cette confiance…
Pour tisser la confiance j’ai toujours envie de rassurer au maximum: fournir des “preuves” d’expériences passées fortes et la promesse qu’en bossant ensemble leurs objectifs seront atteints… que tout sera mesurable, quantifiable.. que je suis capable d’anticiper, peut-être même de déjà connaître l’avenir…
Mais c’est une erreurs que de faire des promesses.
Alors, terminé les promesses. Parce que aucune promesse n’est réaliste car personne ne connaît l’avenir et surtout tout change tellement vite et de manière imprévisible. (nous sommes dans un monde VUCA, toussa)
Faire une promesse serait mentir et entretenir un biais cognitif, un système d’attentes qui s’assure d’être toujours déçu, ce serait comme se tirer une balle dans le pied, tous les deux et en même temps.
Alors comment rassurer sur une coopération nourricière sans faire de promesses?
Je crois qu’il y a d’autres leviers de confiance à activer et que jouer avec eux peut tout changer dans la qualité de la relation et du travail derrière.
S’il n’y a plus d’attentes suite à des promesses, il n’y a plus besoin de fournir des preuves qui n’existent pas encore.
Les indicateurs également ne sont plus les mêmes, il faut tout réviser.
Lâcher prise un peu aussi.
Il est possible de partager les intentions, de sentir les résonances, la sincérité, l’engagement de l’autre. Pour ça il faut passer du temps ensemble, travailler l’écoute et cerner le mode de fonctionnement de l’autre jusqu’à « le sentir ».
À ce moment là, une intuition émerge et on comprend que c’est la bonne personne, ou pas.
Alors si on abandonne les promesses on arrête d’entretenir un système qui veut contrôler l’incontrôlable et mesurer ce qui n’a pas encore d’indicateurs.
On peut ainsi privilégier un système de lien et de coopération qui se base sur la confiance par le sentir et l’intuition.
Ce qui induit aussi beaucoup de respect parce que ce système demande de la transparence, de l’authenticité et de la vulnérabilité.
C’est un système plus humain et vivant. Certains diront que ça comporte trop de risques d’avancer « au feeling ». Peut-être mais croire contrôler ou essayer de contrôler en se basant sur un argumentaire qui passe par des promesses ne semble pas plus fiable.
Et ça ne veut pas dire qu’ensuite, dans le travail au quotidien, tout va se faire par l’intuition et le sentir. C’est la confiance qui se tisse sur ce mode, ensuite on peut rationaliser, travailler, chiffrer, mesurer… les deux modes ne s’opposent pas, ils se complètent, mais dans le bon sens.
intuition et confiance d’abord - les actions et les chiffres ensuite.
J’ai la forte intention de continuer à accompagner ceux qui veulent déployer de belles entreprises à impact et je le ferais avec autant d’intelligence et de sensibilité que possible, parce que je crois que c’est surtout de ça dont notre société a besoin.
Derrière l’intention et l’engagement viennent naturellement les solutions et surtout, une grande adaptabilité et agilité.
Ce pourrait être la seule promesse: toujours rester en mouvement, en rebond, en adaptation et prêt à réagir avec le plus de justesse possible.
Quelle finesse et vérité dans cette lettre !
Créer / développer (sans objectif ni promesse) des lieux pour se rencontrer et vivre.... Chiche ?