Pourquoi tu dois être "top of mind" pour exister dans ce monde saturé
Si tu n'es pas la personne à qui on pense, tu n'existes pas.
Tu le sais déjà, on vit dans une époque où tout le monde court après l'attention des autres. Et toi, en tant qu'entrepreneur, tu n'échappes pas à cette règle. Si tu n'es pas celui à qui on pense en premier pour ce que tu proposes – que ce soit un produit, un service, ou une expertise – tu n'existes tout simplement pas.
Dans un monde où chaque humain est bombardé de contenus, de sollicitations et d'innombrables messages, ta place est constamment menacée. Regarde les réseaux sociaux, par exemple. Ils sont saturés, et ce phénomène ne s'arrête pas là. Dans le monde physique aussi, à travers les communautés, les réseaux d'affaires, les événements, tout le monde tente d'exister pour les autres. C'est une course à la visibilité : certains partagent des contenus, d'autres animent des sujets, facilitent des rencontres… mais tous ont un seul objectif : être présent dans les esprits.
C'est là qu'on parle de "top of mind". En gros, si tu veux qu'on pense à toi quand une opportunité ou un besoin lié à ce que tu fais se présente, il faut que tu restes en haut de l'esprit des gens. Sans cela, ils penseront à quelqu'un d'autre ou à rien du tout. On ne peut pas compter sur la mémoire humaine, surtout dans ce contexte.
Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Grâce à l'intelligence artificielle, créer du contenu est devenu incroyablement facile. Des vidéos, des podcasts, des articles... tout ça est produit en masse, à une vitesse jamais vue. Ce qui veut dire que la saturation ne fait qu'augmenter. Ajoute à cela la multiplication de nos échanges numériques – les conversations, les mails, les visios... Ces interactions aussi ramènent des gens en haut de notre mémoire.
Mais est-ce que ça veut dire que ce sont vraiment les personnes importantes ou juste un effet de chronologie, amplifié par notre mémoire, qui elle aussi, a ses limites ? Ça fait réfléchir.
Pourquoi je n'aime pas jouer à ce jeu du "top of mind"
Je vais être honnête avec toi : j'ai beaucoup de mal à "jouer à ce jeu" du top of mind. Et je pense que c'est en grande partie parce que je suis un généraliste. Depuis plus de 15 ans, je touche à tout, j'accompagne les projets des autres, je suis leur support, leur sparring partner. Mais être généraliste, dans un monde qui pousse à l’hyper-spécialisation, ça complique les choses. Et puis, soyons clairs : je n’ai pas envie de participer à cette saturation de contenus, où le seul objectif semble être de forcer les gens à penser à nous, peu importe la qualité ou la pertinence de ce qu’on leur offre derrière les apparences et la belle façade.
Alors, je me dis qu’il est peut-être temps de miser sur autre chose. Plutôt que de produire en quantité, pourquoi ne pas se concentrer sur des contenus bien plus qualitatifs ? Des choses qui apportent réellement une valeur, qui ont un sens profond. Être généraliste, c’est peut-être une difficulté aujourd'hui, mais est-ce vraiment un problème ? Peut-être qu’en avançant, la richesse d’un parcours diversifié et d’une vision large sera un atout.
Imaginer, créer, générer et rendre accessible des contenus “Evergreen” par exemple, c’est ce que j’appelle de la qualité. Au lieu d’écrire nombre d’articles, centrer l’énergie sur la finalisation de Playbooks, d’outils et de ressources pleinement utiles.
Mais ce qui me préoccupe aussi, c’est la gestion de notre énergie et de notre attention. Ce flot constant d’informations et de sollicitations te fait te poser des questions, non ? Est-ce que ce à quoi on pense tous les jours, et à qui on pense, est encore vraiment aligné avec ce qui nous touche profondément, avec ce qui est bon pour nous ? Ou est-ce qu’on est tous un peu perdus, incapables de reconnaître ce qui est vraiment important pour nous-mêmes et pour ceux à qui on pourrait recommander une personne ou un sujet ?
Ça questionne la liberté de penser, l’espace qu’on se donne pour prendre du recul. Peut-être qu’on a besoin de recréer des zones de vide, de respirer en dehors des réseaux, des algorithmes et des événements qu’on consomme à la chaîne, encore plus souvent, voir autrement.
Pourquoi ne pas garder une trace des gens et des idées qui comptent vraiment, dans un carnet par exemple, et y revenir régulièrement, loin de cette course à la visibilité ?
Et si, finalement, c’était à nous de reprendre le contrôle sur ce qui est top of mind pour nous ? Peut-être qu’on a aussi une responsabilité à parler des autres, ceux qu’on estime vraiment, ceux qui méritent d’être en haut de la pile, même s’ils ne sont pas les meilleurs à ce jeu de l'attention.
👇
Qu'en dis-tu ?