quand l'inspiration et la créativité sont de retour!

nouvelle vague d'énergie, nouveau mouvement de vie... la curiosité est revenue et l'envie de créer aussi. mais comment gérer cette nouvelle situation du cycle?

il fallait que je vous écrive aujourd’hui. dans la dernière lettre je vous parlais d’un moment dans le creux de la vague, sans énergie, sans inspiration, sans créativité.

aujourd’hui, je ne dirais pas que je suis au sommet, mais je suis bien. j’ai retrouvé jour après jour de la vitalité qui est venue nourrir mon regard, mon écoute, mon envie de bouger, de lire de découvrir… petit à petit le vent d’un printemps intérieur c’est remis à souffler et les boutons de nouvelles fleurs ont éclos…

les fleurs c’est les idées, c’est les ressentis, les émotions et tout ce qui émerge à l’intérieur quand on vit quelque chose à l’extérieur.

hier en sortie de maladie tout était gris et désagréable, d’ailleurs tout comme le temps, de la pluie, du froid, des sourires qui pointent vers le bas… et aujourd’hui c’est le soleil, les terrasses et les rires! c’est étrange d’être synchronisé avec la météo pourtant ce n’est pas moi qui fait la pluie et le beau temps non?

quand je suis en dynamique montante (si l’idée c’est d’être en haut de la vague hein) j’ai toujours une nouvelle peur qui revient… celle de tomber alors que j’étais en pleine ascension positive! cette peur de retomber dans les abysses de moi-même, tout en bas au fond du troue. c’est une nouvelle situation à gérer et je pense que chacun a encore ici ses propres techniques et stratégies pour que ça se passe le plus en harmonie et douceur possible.

voici humblement les miennes qui ont une valeur très singulière surtout que ça ne fonctionne pas à tous les coups :

• déjà, je me rend compte que la dynamique est en train de monter. il fait beau, tout le monde est sympa et les évènements de la journée se déroulent fluides. tout s’enchaîne bien, c’est facile… (j’adore ces moments, mes préférés!)

• quand je reconnais ces moments, je me pose méditer même juste 5min… je ferme les yeux et j’essaie d’apprécier le plaisir que ça procure. tout se déroule bien, c’est doux.

• vient alors la reconnaissance, la gratitude, la joie et plein d’amour pour la vie (alors que dans le creux de la vague je peux maudire l’existence…)

  • vous me direz que c’est facile d’être reconnaissant en la vie quand tout se passe bien. oui c’est clair et raison de plus pour remercier, sinon je ne risque pas d’y arriver quand ça ira mal!)

• ensuite, souvent, la peur de redescendre émerge et c’est là que ça devient plus difficile. j’ai toujours une superstition, une petite voix qui me dit “si jamais tu as peur de quelque chose c’est le fait d’avoir cette peur qui va appeler la chose que tu fuis alors arrête d’avoir peur!”

  • et plus j’essaie de ne plus avoir peur plus forcément… la peur se transforme et s’enrichit d’une forme d’anxiété voir de culpabilité du genre “et voilà, si jamais tout redescend ce sera ta faute, à cause de toutes ces pensées négatives qui trainent dans ta tête!”

• alors encore une fois pour se sortir de cette situation, méditation. je me pose et je laisse émerger tout ce qui vient, les pensées, les émotions, les ressentis physiques etc… et je dis “ok, entendu” et je laisse glisser. j’écoute mais je ne rebondis sur rien. c’est pas l’exercice le plus facile mais c’est très intéressant.

  • le second effet c’est que ça calme et recentre et offre l’opportunité d’un nouveau départ “à la fraîche” dès que j’ouvre les yeux ensuite

• j’ouvre les yeux plus au calme et je retourne au flow de ma journée. parfois j’ai l’impression d’avoir réussi à stabiliser un mouvement qui commençait à s’accélérer et partir en chaos, à faire en sorte de revenir sur un équilibre qui permet de continuer de monter plutôt que l’inverse.

  • ici, je vois vraiment l’analogie avec le funambule, à marcher sur un fil et devoir prendre le temps de respirer avant de continuer à avancer…

• parfois malgré ça, je tombe. je ne sais pas si c’est “à cause” de moi ou si c’est les évènements extérieurs de la vie sur lesquels je n’ai aucun contrôle… j’avoue en général ne plus savoir exactement ce que je contrôle et maîtrise ou pas.

c’est à ce moment qu’il faut soit accepter de tomber sans savoir si ça va tomber très bas ou pas, mais dans tous les cas accepter la suite du cycle de la manière la plus lucide possible pour commencer à activer les techniques de la descente justement (cf la dernière lettre) - soit accepter qu’on continue de monter sans savoir non plus jusqu’où ça va aller!

vous allez me dire que gérer une montée c’est quand même bien plus agréable que gérer une descente - je suis totalement d’accord avec ça.

cela dit, nous les occidentaux, nous fonctionnons beaucoup dans la recherche des extrêmes et donc tant qu’on peut monter et bien on va monter, jusqu’à l’extase si possible!

un raisonnement plus oriental proposerait plutôt de se maintenir proche d’un équilibre et même si j’ai toujours trouvé très enrichissant et sage cette approche c’est encore très difficile de l’incarner au quotidien.

👇🌞

aujourd’hui est une belle journée. je suis curieux, j’ai l’énergie d’explorer et de créer. merci. peut-être que je suis en route vers l’extase et je vous écrirais alors du paradis dans quelques jours avec quelques techniques pour se maintenir dans l’extase haha…

mais je crois plutôt que les cycles vont continuer et que c’est un mouvement naturel de vie, à reconnaître, à accepter… auquel se sou(maître) parce que c’est par ce mouvement que nous avons beaucoup à découvrir, apprendre… l’extase permanent ce ne serait pas la vie non, mais un au-delà? pareil pour les abysses les plus sombre qui seraient la mort…

alors on se balade entre les deux extrêmes, jour après jour, avec toujours autant de rebondissements qu’une vieille série des années 90s.

tant que nous sommes vivants nous sommes dans le mouvement. au sommet, toujours un point de chute et dans la grotte toujours une pointe de lumière vers laquelle marcher pour s’extraire… je n’invente rien ici, tout est dit depuis des siècles dans toutes les traditions mais j’aime à m’y reconnecter comme aujourd’hui, ça fait du bien aussi de retrouver une forme de Foi…

toujours le mouvement, toujours du nouveau à découvrir et des beautés qui vont émerger. et pour les moments les plus durs peut-être se relire quand on écrit dans les moment les plus heureux pour s’aider à remonter… en voilà un dernier petit tips à essayer : écrire quand on est au top pour soi demain au plus bas.

j’espère que vous allez bien et que vous êtes en joie. et sinon, ça va remonter et peut-être très fort!

comment vous vivez ces moments-là?

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pour finir je suis sur Lyon la plupart du temps alors si vous avez l’envie qu’on se voit en vrai, n’hésitez pas à m’écrire ça sera toujours un plaisir de partager un café ou un verre.

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toujours sur le fil…