cette semaine j'ai rencontré une belle diversité d'acteurs du changement et voilà ce que j'en ai appris - avec un petit guide pour accélérer la transition.
Bonjour Fabrice et merci pour ce petit guide "régénératif".
J'ai l'impression pourtant qu'il faut creuser le pourquoi de cet élan à vouloir faire "à sa manière" plutôt que de rejoindre tout de suite un collectif ou écosystème existant.
Il y a selon moi un "temps nécessaire" de naissance et de maturation de l'envie, du projet, qui se fait à l'écart de l'écosytème ( ce petit moment où on est trop fière de l'idée et ou on est trop déçu que ca existe deja) et je me demande plutôt comment l'écosysteme pourrait nourrir ce temps, le protéger (comme un arbre mature protège sa jeune pousse), avant de pouvoir fusionner tout ou partie. Peut être y a t il cet espace à dessiner dans nos écosystemes ? A quoi ressemblerait cet espace ? De quoi aurait il besoin ?
ce serait alors à préciser tu as raison - car je vois un biais intéressant dans ce que tu écris:
"avant de pouvoir fusionner" - l'idée d'un écosystème n'est pas de fusionner tous les projets individuels mais bien de "supporter" et de faciliter leurs développements individuels tant que ça vient enrichir un effort collectif qui va dans une direction, une intention commune.
par exemple, dans notre fonctionenment en archipel, chacun porte ses propres projets et les autres viennent supporter et aider l'autre à se développer car ça vient alimenter l'intention commune, le projet commun.
Par contre je te rejoins, à l'étape vraiment d'émergence de l'intention de la personne il y a nécessité de prendre le temps individuellement pour "méditer" son idée, son projet, son envie.
ensuite, il est bienvenue de rencontrer 1 personne qui peut accompagner les premières étapes et cette première personne peut ensuite orienter vers l'écosystème adapté pour supporter le développement du projet individuel qui va forcément chercher des ressources externes pour se compléter et se développer.
l'existant le plus évident pour ça serait un incubateur: un entrepreneur vient avec un concept, l'incubateur va supporter les efforts pour le bon développement jusqu'à autonomie.
ce qui manque cela dit dans ce modèle c'est de creuser l'intention profonde du projet individuel pour voir s'il n'y aurait pas déjà un projet proche connu et existant qui serait parfait à accueillir cette nouvelle intention plutôt que la laisser se développer isolée.
trop de jeunes pousses chacune dans leur coin, même avec plein d'eau et de soleil, ça ne fonctionne pas. comme tu le dis, il y a besoin des vieux arbres et des autres couches de végétations sans parler du sous-sol.
rien n'est isolé dans la nature, et rien non plus entre les humains... sauf quand nos égos nous forcent à nous isoler parce qu'on croit que c'est nécessaire de faire "notre truc" :)
alors, demander de l'aide, proposer de l'aide, s'entre-aider est le paradigme à valoriser par dessus tout me semble-il même si ça peut venir nous brasser un peu dans un premier temps.
Bonjour Fabrice et merci pour ce petit guide "régénératif".
J'ai l'impression pourtant qu'il faut creuser le pourquoi de cet élan à vouloir faire "à sa manière" plutôt que de rejoindre tout de suite un collectif ou écosystème existant.
Il y a selon moi un "temps nécessaire" de naissance et de maturation de l'envie, du projet, qui se fait à l'écart de l'écosytème ( ce petit moment où on est trop fière de l'idée et ou on est trop déçu que ca existe deja) et je me demande plutôt comment l'écosysteme pourrait nourrir ce temps, le protéger (comme un arbre mature protège sa jeune pousse), avant de pouvoir fusionner tout ou partie. Peut être y a t il cet espace à dessiner dans nos écosystemes ? A quoi ressemblerait cet espace ? De quoi aurait il besoin ?
ce serait alors à préciser tu as raison - car je vois un biais intéressant dans ce que tu écris:
"avant de pouvoir fusionner" - l'idée d'un écosystème n'est pas de fusionner tous les projets individuels mais bien de "supporter" et de faciliter leurs développements individuels tant que ça vient enrichir un effort collectif qui va dans une direction, une intention commune.
par exemple, dans notre fonctionenment en archipel, chacun porte ses propres projets et les autres viennent supporter et aider l'autre à se développer car ça vient alimenter l'intention commune, le projet commun.
Par contre je te rejoins, à l'étape vraiment d'émergence de l'intention de la personne il y a nécessité de prendre le temps individuellement pour "méditer" son idée, son projet, son envie.
ensuite, il est bienvenue de rencontrer 1 personne qui peut accompagner les premières étapes et cette première personne peut ensuite orienter vers l'écosystème adapté pour supporter le développement du projet individuel qui va forcément chercher des ressources externes pour se compléter et se développer.
l'existant le plus évident pour ça serait un incubateur: un entrepreneur vient avec un concept, l'incubateur va supporter les efforts pour le bon développement jusqu'à autonomie.
ce qui manque cela dit dans ce modèle c'est de creuser l'intention profonde du projet individuel pour voir s'il n'y aurait pas déjà un projet proche connu et existant qui serait parfait à accueillir cette nouvelle intention plutôt que la laisser se développer isolée.
trop de jeunes pousses chacune dans leur coin, même avec plein d'eau et de soleil, ça ne fonctionne pas. comme tu le dis, il y a besoin des vieux arbres et des autres couches de végétations sans parler du sous-sol.
rien n'est isolé dans la nature, et rien non plus entre les humains... sauf quand nos égos nous forcent à nous isoler parce qu'on croit que c'est nécessaire de faire "notre truc" :)
alors, demander de l'aide, proposer de l'aide, s'entre-aider est le paradigme à valoriser par dessus tout me semble-il même si ça peut venir nous brasser un peu dans un premier temps.